Paroisse Saint-Nicolas - Jubilé /Jubiläum 100 ans/Jahre - Groupements - Conseil de paroisse - Saint-Nicolas de Myre - Cathédrale St-Nicolas - Funérailles

Situation

La cathédrale Saint-Nicolas de Fribourg est construite dans le style gothique rayonnant. Elle domine le centre de la ville médiévale de Fribourg. Construite sur un éperon rocheux, elle domine de 50 mètres la rivière de la Sarine.

La paroisse Saint-Nicolas est située dans le coeur historique de la ville de Fribourg. Le siège de la paroisse est la cathédrale Saint-Nicolas.

Le Saint Patron est Saint Nicolas de Myre. Elle dessert le quartier du Bourg, du Schönberg, le quartier d'Alt et Bourguillon.

Visiter la cathédrale

Saint patron

Saint Nicolas de Myre

Année de construction

De 1283 à 1490

Nombre de places

540 places

Localisation

theodia


Histoire

Une ancienne charte de la ville mentionne une église paroissiale Saint-Nicolas sise en ville de Fribourg en 1177. La même charte confirme l'existence d'un cimetière aménagé autour de l'église.

L'église St-Nicolas a été consacrée en 1182 par l'évêque de Lausanne, Roger de Vico Pisano.

C'est en 1370, qu'un décret du Conseil donne le coup d'envoi à la construction de la tour. Pour dégager les moyens financiers nécessaires à la réalisation, le Conseil stipule que lors de successions d'importance les héritiers doivent verser l'équivalent en numéraire de la valeur du vêtement le plus précieux du défunt, comme à Fribourg-en-Brisgau. En 1490, la construction de la tour est achevée. Il aura fallu cent ving années pour construire la tour la plus élevée de la Confédération helvétique. Un vrai gratte-ciel à l'époque !

La nef de la Cathédrale St-Nicolas est librement accessible durant la journée. Le chœur et le trésor peuvent être visités sur demande auprès de la Cure de St-Nicolas (cliquez ici). La montée à la tour est possible du 1er mars au 30 novembre. Des visites payantes sont proposées par Fribourg Tourisme (cliquez ici). Il est également possible de demander une visite pastorale gratuite en passant par le site internet du Chapitre cathédral de St-Nicolas (cliquez ici).

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La tour, en chiffres

Nombre de marches : 365
Hauteur de la tour : 74 mètres
Poids total des cloches : 16'471 kg

Prochaines célébrations


Architecture

Construction

Les travaux de la nouvelle église St-Nicolas, qui succède au premier sanctuaire roman bâti peu après la fondation de la ville, débutent selon toute vraisemblance en 1283 et durent jusqu'à la fin du XVe siècle. L'édifice comporte trois nefs, sans transept, et a été principalement construit en molasse gris-vert.

Les dernières études

La construction de l'édifice révèle la chronologie suivante : entre 1283 et 1300, murs du chœur à chevet plat et bas des deux dernières travées des bas-côtés ; entre 1300 et 1320, voûtes du chœur, ancienne tour du chœur et murs des deux dernières travées ; entre 1310 et 1340, parois des travées de la nef (sauf une travée au nord) ; entre 1340 et 1350, paroi de la travée restante au nord, mise sous toit de la nef, portail sud ; entre 1370 et 1430, première travée, premier étage et début du deuxième étage de la tour d'entrée, charpente et voûtes de la nef, portail de la tour d'entrée ; entre 1470 et 1490, fin du deuxième étage, troisième et quatrième étages de la tour d'entrée. Entre temps, on a élevé la chapelle dite du Saint-Sépulcre et démonté la tour du chœur délabrée ainsi que l'ancienne église romane, au fur et à mesure de l'avancement des travaux.

Les dimensions imposantes du corps de l'édifice (élévation à trois étages du chœur et de la nef - plan au sol) et de la tour (la plus haute de la Confédération d'alors et l'une des plus hautes en Europe) ainsi que les éléments retenus sur le modèle de la cathédrale de Lausanne (triforium, deux tours) démontrent la volonté d'édifier une église rayonnant au-delà de ce que son caractère paroissial suggère a priori.

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Les autels de la cathédrale

L'autel principal

L'autel situé devant les grilles du chœur était dédié à saint Martin. Il était orné depuis 1767 d'une grande statue en argent, malheureusement fondue en 1798 – sans doute le modèle de la statue en bois qui ornait le trumeau du portail principal depuis 1769. En 1945, l'autel a été surmonté de la statue baroque de Notre-Dame-des-Victoires de Pancrace Reyff. A la suite de la réforme liturgique entreprise par le concile Vatican II, plusieurs aménagements se sont succédés jusqu'à la construction du podium actuel en calcaire du Jura en 1981. La même année, Georges Schneider, artiste d'origine jurassienne établi à Paris, réalisa l'autel et l'ambon. Le siège épiscopal (cathèdre), les deux sièges latéraux et le chandelier du cierge pascal furent achevés en 1983 et les armoiries du diocèse, contre la grille, en 1987.

L'oeuvre artistique

Les œuvres de Georges Schneider sont en bronze cuivré. Les faces latérales de l'autel représentent des scènes liées à l'Exode : le Peuple de Dieu en marche dans le désert (du côté des fidèles), Moïse faisant jaillir l'eau du rocher, préfigurant le Christ, fontaine de la vie (du côté du chœur), la montagne du Sinaï, lieu de jonction du ciel et de la terre (du côté de l'évangile) et la ville de Fribourg, là où était prévue initialement une représentation de la Jérusalem céleste (du côté de l'épître). L'ambon présente le feu de la Pentecôte symbolisant le don des langues. Le chandelier pascal évoque une figure d'ange.

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Les orgues de la cathédrale

Histoire

Deux emplacements ont été utilisés pour l'installation des orgues.

Devant la chapelle St-Michel, au premier étage de la tour d'entrée, le premier orgue attesté a été installé entre 1426 et 1428 par Conrad Wolf ; il est remplacé en 1636 par un autre instrument, plus grand, dû à Niklaus Schönenbühl (1600-1668), lui-même remplacé entre 1824 et 1834 par le grand orgue d'Aloys Mooser.

Dans le chœur, contre le mur sud, un premier orgue a été installé en 1485 ; il a été remplacé au XVIIe siècle par une œuvre du même Schönenbühl, déplacé en 1659 dans le chœur de la collégiale d'Estavayer et remplacé par l'orgue de chœur de Sebald Manderscheidt.

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Les concerts
Ecouter l'orgue - Archives

 

Le trésor

Histoire

Le trésor de l'église St-Nicolas s'est constitué au fil des siècles par des donations des autorités fribourgeoises ou de différents mécènes dont les armes figurent parfois sur les dons.

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St-Sépulcre - mise au tombeau

Le groupe de treize statues qui composent la Mise au tombeau, constitue l'ensemble le plus important de la fin du Moyen-Age en Suisse. C'est le groupe funéraire le plus imposant et visible dans notre pays.

En savoir plus sur les peintures

Vitraux de Józef Mehoffer

Le peintre-verrier Józef Mehoffer exécute les vitraux entre 1894 et 1936. Cet artiste est l'un des premiers maîtres qui ont renouvellé la technique du vitrail. 
Les vitraux constituent l'un des ensembles les plus importants du continant européen dans le domaine du vitrail religieux Art Nouveau.

St-Sépulcre - Vitraux Manessier

En 1976, Alfred Manessier a doté ces deux baies de vitraux sur les thèmes de la mise au tombeau et du matin de Pâques.

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Portail du Jugement dernier

L'entrée principale est aménagée dans le porche de la tour occidentale vers 1380. Il a été nécessaire de réaliser un portail plus riche de statues que celui du portail sud. Les commanditaires décide d'y représenter le Jugement dernier comme à Fribourg-en-Brisgau.

Les cloches

On compte 13 cloches, de différentes années.

  • Cloche de Sion, fondue en 1505
  • Cloche de sainte Catherine, année exacte inconnue
  • Cloche de sainte Barbe, fondue en 1367
  • Cloche des Heures, fondue en 1416
  • Cloche de prime, fondue en 1437
  • Cloche de Gambach, fondue en 1453 et en 1562
  • Première cloche du sacristain, fondue en 1569
  • Deuxième cloche du sacristain, estimé vers 1375
  • Cloche des morts ou de l'agonie, fondue en 1733
  • Première cloches des choralistes, fondue en 1567
  • Seconde cloche des choralistes, fondue en 1554
  • Cloche de la messe (clocheton), fondue en 1737
  • Clochette des morts, fondue en 1656

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Portail sud

Appelé également portail méridional ou au Moyen-Age "Porte du dimanche", car le portail actuel du Jugement dernier n'était pas construit. Il relie l'église paroissiale à la rue du Marché, principale artère de la ville. Sur la gauche saint Nicolas et les trois jeunes filles qu'il sauve selon la légende.

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